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*dhelpër*

4 juin 2006

A une poupée de chaire

Au 42 Rue des Songes

Les néons crachent l’adrénaline

Sur ton corps blanc aux reflets bleus

Sous le regard d’un homme perdu

Qui désir ton cadavre exquis

Fait de milles et une caresse

Et son envie cour sur toi

Comme un vent chaud et vaporeux

Au 42 Rue des Songes

Les néons te brûlent les yeux

Le maquillage cache la fatigue

Mais ne farde plus la déchéance

Et celui  à qui tu te vends

N’as su retenir ton prénom

Pourtant si doux et mélodieux

Qu’il en serait tombé amoureux

Au 42 Rue des Songes

Les néons enveloppent la scène

Mêler le plaisir et l’enfer

Dans des draps sales aux mouvances floue

L’alcool qui bouillonne dans ton sang

Te permet d’unir la froideur

De tes gestes à ses asseaux

De ton dégoût à sa jouissance

Au 42 Rue des Songes

Les néons envahissent tes yeux

Et savent faire miroiter tes larmes

Quand tu t’endors dans son odeur

Relent de fumée, de sueur

Cette odeur qui reste toi

C’est le parfum de leur misère

C’est le parfum de ton calvaire.

joanna1

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1 juin 2006

AN INTELECTUAL VOID 3ème partie : trois heures trente.

-Armelle…. Tu trouve pas qu’ils sont bizzard les gens ?

-Regarde !!!!!! Le sol change de texture !!!!

Armelle avait l’aire de ce foutre éperdument du fait que les gens étaient pour le moins suspect. Ou alors c’était nous qui étions suspectes. Elle semblait perturbé par les fait que nous passion, durant notre terrible périples, d’une surface herbeuse à du goudron.  Notre longue conversation sur : les mouches, le fait de se parler à soi et celui de savoir qui parlait, avait soudainement été interrompu par un événement pour le moins majeur incarné par une immense lumière. Armelle c’était exclamé qu’il faisait jour pendant que je m’éditais sur le fait de savoir si cette lumière était ou n’était pas une intervention divine visant à me délivrer de l’énorme persécution provoquer par le doute existentiel du au fait que je ne me parlais jamais à moi-même.

En réalité ce n’était ni le jour, ni une intervention divine. C’était juste Rémy qui revenait de je ne sais ou avec sa voiture. Plus tard j’appris que ce je ne sais ou était en fait Theys. Lui et Nils avait pris la voiture, défoncés à l’acide, dans le seul but, saugrenu, de récupéré un paquet de cigarette laissé négligemment en friche à plus de trente kilomètre de St-Hilaire, soit sur la montagne d’en face, soit de l’autre coté d’une vallée pullulante de flic au aguets en se soir de fête. Muni de leur bien en cet instant le plus précieux ils étaient revenus nous chercher. Au grand soulagement de Léonie qui, contrairement à ce qu’Armelle et moi nous étions mis en tête, n’avait pas fermé l’œil depuis notre entrée dans la tante et que notre conversation avait surprise mais surtout exaspérée au plus au degré de l’exaspération qu’une personne peut supporter sans avoir des envies de meurtres. Il avait donc était décidé qu’Armelle et moi devions quitter la tente au plus vite. Ce qui d’ailleurs n’allait pas contre notre intérêt parce que franchement, ça caillait là dedans. Après avoir miséré au moins dix minutes pour mettre nos chaussure et rassembler un peu de nos affaire. Nous étions partie. Parce qu’il faut prendre en compte le fait non négligeable que les sons les mouvements, les pensés ne nous parvenaient pas en bloc, comme de coutume pour ce genre de choses, mais de façon discontinu. Or il n’est pas de l’ordre de l’absurde que d’admettre que le fait de mettre ses chaussures semble un exploit quand vous êtres incapable d’évaluer :

-          La taille de la chaussure.

-          La distance qui la sépare encore de votre main ou de votre pied.

-          S’il est normal qu’elle ne pèse rien.

-          Si elle est réellement dans votre main où dans une main étrangère soudée à votre bras pour vous aider à attraper la chaussure. Ce qui expliquerai que vous ne perceviez pas son poing.

-          Si ce truc rouge qui vous est tombé dessus et une luciole rouge ou une cigarette incandescente.

-          Si c’est à vous qu’on s‘adresse quand on dit : « Cash. Il. Y. A. Un. Truc. Qui. Brule. Sur. Ta .Chaussette » (Le mot chaussette est long quand même par rapport au autres.)

-          Si ces mots une fois rassemblé signifient bien « Cash y a un truc brule sur ta chaussette. » Parce que si c’est le cas tout sera alors très compliqué.

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31 mai 2006

AN INTELECTUAL VOID 2ème partie. 3ème passage

- Armelle…. Tu parles à qui ?

-Mais… à personne…De quoi tu parle ?

-Mais c’est pas moi qui parle c’est toi.

-Tu vois bien que c’est toi qui parle.

-Mais toi aussi tu parle.

-Oui.

-C’est bien ce que je disais alors.

-Mais…. De quoi on parle là ?

- Ben…De toi.

- Pourquoi moi ? Pourquoi c’est pas de toi qu’on parle ?

- Parce que c’est toi qui parlais tout à l’heure. Tu parlais à qui ?

-Mais tout à l’heure quand ?

- Mais là, juste avant. T’as parlais. C’était pas à une mouche quand même ?

-Mais pourquoi je parlerai à une mouche ?

-Je sais pas moi.

-Et pourquoi tu parles des mouches ?

-Mais je parle pas des mouches. C’est toi j’ai cru que disait « Tais toi » à une mouche.

-Mais j’ai jamais dit « tais toi »

-A bon ? T’es sure.

-Non. En fait si, peut-être. J’en sais rien. Tu sais toi ?

-Je sais quoi ?

-Si j’ai parlé à une mouche.

- Je sais pas si c’est à mouche que tu parlais mais je suis presque sure que tu parlais.

-Presque. En fait tu sais pas, quoi.

-Mais c’est pas à moi de savoir si tu parles.

-Bon dans ce cas on va dire que j’ai parlé.

-Mais à qui alors.

-Je sais pas moi. C’est toi qui dis que je parlais.

-Tu parlais à moi ?

-Je sais pas, je crois pas non. Peut-être que je parlais à moi.

-Et tu te parle souvent. Non parce que moi je me parle pas. Mais je sais pas, peut-être que c’est bien de se parler. T’aime bien te parle ?

-Je sais pas.

-Mais pourquoi tu sais rien ?

- Je ne sais pas…. Crois que j’ai pas de cerveaux.

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25 mai 2006

AN INTELECTUAL VOID 2ème partie. 2 passage

-          Armelle…. C’est quoi vert ?

Armelle éclat alors en un rire tonitruant, comme une montagne de rire à elle toute seul. Mais elle ne répondit pas. Peut-être qu’elle savait. Peut-être que j’étais la seule à ne pas savoir.

-Ben… Vert c’est vert. Elle se remit à rire. Puis s’arrêta ; brusquement. Je ne pouvais pas lui expliquer que le vert ce n’était pas le vert. Qu’il n’y avait pas de vert. Que l’empire des couleurs s’était effondré sous nous, qu’il n’y avait plus rien. Rien qu’une foule d’individus persuadés que le vert existe. Qu’il n’y a plus de couleur. Je ne pouvais pas lui dire parce qu’elle était moi deux heure avant en deux fois moins pire. Soudain, Armelle, dont les mouvements ne m’apparaissaient plus que comme une foules confuse d’images floues superposées dans la sphère de ce qui fut jadis l’empire des couleurs ; fit, un mouvement du bras similaire à ceux que l’on fait quand on veut chasser une mouche. Et ce en prononçant une phrase qui n’avait pas le moindre sens à mes oreilles. Avais-je des problèmes d’acoustique interne ou avait elle réellement dit : « Mais tais-toi » ? Elle reposa son bras devant elle et puis plus rien. Pas la moindre explication sur ce comportement pour le moins troublant qu’elle avait n’eut. Comme s’il ne s’était rein passé. Je paniquais. Complètement. Pourquoi avait-t-elle fait ça ? Avait-t-elle réellement fait ça ? Il avait-il dans la tente une mouche que je n’aurais pas vue ? Et était-il normal de demander à une mouche de se taire ? Y avait –t’il quelqu’un derrière Armelle ? Etait-il possible qu’une personne soit assez fine pour se glisser entre le rebord de la tente et Armelle ? Etait-ce moi qui étais grosse ? Non ! Je ne voulais pas être grosse. Une fois j’ai vu un tableau au musée, il avait trois filles nus qui dansaient elles étaient grosses. Le tableau s’appelait «  les grâce ». Est-ce que le mot « gracieuse » venait de « grâce » ? Est-ce gracieux d’être grasse ? Dans se cas la personne derrière Armelle ne devait pas être gracieuse, en plus d’être assez fourbe pour c’être glissée là sans que je m’en aperçoive.

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19 mai 2006

AN INTELECTUAL VOID 2ème partie

-Armelle…. J’ai froid.

J’avais presque conscience d’avoir dit ça souvent. Mais je n’étais pas sure. Armelle ne parlait plus. Pourquoi ? Est-ce qu’elle avait froid elle aussi ? Est-ce qu’il était normal d’avoir froid. Léonie, couchée à coté de nous avait-elle froid ? Ou était Rémy ? Quel jour étions-nous ? De mon mp3 se dégageait un flot de son qui envahissait bizarrement ma tète. Est-ce qu’Armelle avait elle aussi l’impression que cette chanson avait durée deux heures ? La tente était-elle réellement verte ? Ou étais-ce moi qui étais vertes ? A ce moment j’eu une révélation d’ordre primordiale pour l’avancé de la science. J’avais compris que rien n’était sure des lors que nous n’avions pas encore trouvée le moyens de percevoir en soit ce que perçoit une autre personne. Tout le problème était là.

La Perception

était la cause de tous les conflits, des guerres de la faim, des disputes et des sauces aux champignons. Parce que franchement c’est ignoble la sauce au champignon. Je voulais partager je voulais faire savoir. Mais Armelle comprendrait-elle ? Était-elle suffisamment attaquée par l’acide pour comprendre, pour Percevoir ? Je regrettais amèrement de ne pas avoir pris ce petit bout de carton sous ma lange en même temps qu’elle et de ne lui en avoir proposait qu’un demi. Parce que par conséquent Armelle était moi, deux heures avant, en deux fois moins pire. Tout devint alors immensément  compliqué. Armelle, n’était peut-être pas défoncée. Peut-être qu’elle faisait semblant. Pourquoi ? Je ne savais pas. Les gens font parfois des choses qui dépassent mon entendement. Peut-être qu’elle pensait que j’étais folle ? Peut-être que j’étais folle. Peut-être que c’est bon la sauce aux champignons. Peut-être si je vois la tante en vert c’est parce que j’ai les yeux vert. Non. Je n’ai pas les yeux verts. Ou alors je crois qu’ils ne sont pas verts. Et si le nom des couleurs n’était qu’une convention ? Si chacun voyait le vert d’une couleur différente ; qu’il appelait vert parce que quand il était petit on lui montrait cette couleur en lui disant « c’est du vert ». Alors tout le monde verrait le monde d’une couleur différente. Et ceux qui voient le monde avec des teintes de marron sont-il plus tristes que ceux qui voient la vie en rose ? Est- ce que voit le monde en vert ? Et puis après tout c’est quoi vert ? Vert ce n’est plus rien si ce n’est vert que pour moi. …

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7 mai 2006

AN INTELECTUAL VOID 1ère partie

-Armelle… J’ai froid…

Rien n’allait plus. Mon corps recroquevillé dans un sac de couchage transpirait l’acide sous moult couches de pulls et autres vestes. Le besoin pressant de me retrouver en position larvique sous l’humide toile de tente c’était imposée dés lors qu’Armelle et moi avions réagit que tous ces gens autours de nous n’opéraient pas leurs mouvements de façon analogue à la notre et que les étoiles c’étaient mises à clignoter. Nous étions alors assises dans herbe sur le bord de St Hilaire. Une femme avait dansé et ses ondulations se répercutaient dans ma tête. Rémy avait disparu depuis déjà une bonne heure. Prise soudainement de panique en croisant le regard trop flou pour être réellement accusateur (mais tout de même persécutant)  d’une camarade de classe je m’étais aperçu qu’il fallait fuir. Tout de suite. Tournée vers Armelle qui souriait en regardant les étoiles et lumière de la vallée je me suis mise à chercher son regard (autant que mon état me le permettait). Je pense qu’elle a pu lire dans mes yeux que quelque chose n’allait pas mais ce n’est qu’en regardant autour d’elle qu’elle a réellement compris ce que c’était. Il fallait fuir d’ici tout de suite.

Nos sacs sur le dos nous nous mouvions vaguement sous une pluie d’iris oppressante et de sons étranges,  en direction des tentes. Les arbres fluorescaient et les gens tout autours s’exprimaient en un amalgame de borborygmes étranges.  Apres avoir erré un moment dans l’herbe froide nous avions enfin réussi à retrouver la tente dans laquelle nous serions enfin à l’abri. Mais un problème d’ordre majeur persécutait encore mon esprit en cet instant de profond soulagement : la tente n’était pas vide. Léonie s’était couchée environs trois heures plus tôt et –O terrifiante et écrasante réalité- elle était nette. Pour faire face autant que possible à la situation j’imposai un arrêt préventif à quelque mètres.

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7 mai 2006

C.

A l’ombre de nos illusions, à l’orée du réel nous jouissons à la venue de l’ange qui en un frisson sait éveiller les corps et les esprits. D’une chaude vague de plaisir factice, il fait transpirer les désirs et fleurir les iris. C’est alors qu’à genoux dans le coton des rêves nous implorons notre conscience de s’oublier, de s’effacer, afin que du fond des paradis émerge un bonheur artificiel né des espoirs avortés et de l’ennui de n’être que soi.

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