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*dhelpër*
4 juin 2006

A une poupée de chaire

Au 42 Rue des Songes

Les néons crachent l’adrénaline

Sur ton corps blanc aux reflets bleus

Sous le regard d’un homme perdu

Qui désir ton cadavre exquis

Fait de milles et une caresse

Et son envie cour sur toi

Comme un vent chaud et vaporeux

Au 42 Rue des Songes

Les néons te brûlent les yeux

Le maquillage cache la fatigue

Mais ne farde plus la déchéance

Et celui  à qui tu te vends

N’as su retenir ton prénom

Pourtant si doux et mélodieux

Qu’il en serait tombé amoureux

Au 42 Rue des Songes

Les néons enveloppent la scène

Mêler le plaisir et l’enfer

Dans des draps sales aux mouvances floue

L’alcool qui bouillonne dans ton sang

Te permet d’unir la froideur

De tes gestes à ses asseaux

De ton dégoût à sa jouissance

Au 42 Rue des Songes

Les néons envahissent tes yeux

Et savent faire miroiter tes larmes

Quand tu t’endors dans son odeur

Relent de fumée, de sueur

Cette odeur qui reste toi

C’est le parfum de leur misère

C’est le parfum de ton calvaire.

joanna1

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Commentaires
D
merci. tout le monde!!
K
Belles paroles et sublime photo, ou plutôt...
E
très belle. la photo. de fille :)
D
ma soeur va surment là mettre en musique avec sistylé, ca me touvhe trop.
L
Comme je l'aime, cette "chanson".
*dhelpër*
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